Un mot sur la saison des cultures 2024.
On note un progrès sensible dans l’exploitation du terrain avec la présence du métayer sur place. C’est la philosophie des petits pas, mais des pas assurés.
Pour la première fois donc, il a été semé à la fois du maïs, du manioc, des arachides et de l’igname. Un véritable test pour vérifier à la récolte, la culture qui vaut la peine d’être valorisée.
A côté, le métayer a fait son petit potager : tomate, piments, gombo..
On peut dire que malgré tout, qu’une prise en main progressive des villageois se fait, à leur rythme et selon une organisation propre, qui sûrement reste à parfaire.
Le maïs et les arachides ainsi que le manioc sont arrivés à maturité et dès la semaine prochaine se fera la récolte.
Nous continuons d’encourager ces villageois pour progressivement les rendre responsables de ce projet.
Le séjour de notre ami Eric BARATTELLI, s’est achevé plus tôt que prévu. Des urgences familiales l’ont fait rentrer.
Un voyage est prévu en octobre prochain avec quelques profs de différents sites (Claveisolles, Bois d’’Oingt, St Verand et un ami de la paroisse de Villefranche. En tout, nous serons avec Nadège, Chloé, Alexandra, Gilles et moi-même 5 personnes à faire le voyage.
En images des photos sur la préparation du terrain, les différentes cultures, le travail communautaire de cette saison.
L’année scolaire s’achève et on peut se réjouir et dire merci à toute la communauté du CSND et aux différents donateurs de permettre aux enfants d’avoir bénéficié de 2 repas par semaine tout au long de l’année.
La fin de l’été approche
Voici la deuxième récolte de l’été. Le manioc (fromage togolais) se mange de mille et une façons.
On le rajoute volontiers aux haricots secs préparés accompagnés d’une petite sauce tomate ou simplement avec de l’huile , ou au riz.
On peut le manger en sauce, le préparer comme la polenta. On le délaye dans du lait, dans de l’eau sucrée, on le mange avec des arachides grillées, et que sais-je encore. C’est la nourriture du pauvre ! A petite quantité, dans l’eau, elle gonfle et permet d’apaiser la faim rapidement.
La récolte est plutôt bonne et permettra de répondre tout au long de l’année, aux besoins « en gari » des écoliers.
Les villageois sont en marche et c’est heureux de le voir aux résultats. La dynamique doit se poursuivre maintenant en envisageant un petit élevage, de sorte à apporter un peu de protéines aux enfants. Je réfléchis avec eux sur l’opportunité de lancer une cuniculture. Le lapin est très prolifique et l’investissement de base n’est pas coûteux. En octobre sur place, on affinera le projet.