Emmanuelle (professeur des écoles) et Sabrina (infirmière) ont rejoint Lovisa Kopé, le 8 juillet 2011, pour y conduire chacune une action au profit des enfants et de la population :
• Soutien scolaire (6 semaines)
• Suivi sanitaire (4 semaines)
Nous sommes bien arrivées au Togo!
Le voyage c’est très bien passé, si ce n’est quelques turbulences. La reine et trois de ses enfants nous accueillent à l’aéroport. Après avoir attendu nos valises pendant un long moment, nous passons notre première nuit en terre africaine sur Lomé, à l’hôtel Napoléon.
Dès le lendemain matin, après un petit tour autour de l’hôtel, nous partons pour Lovisa Kopé que nous atteignons, via le route nationale n°2, après une bonne heure de « goudron » plein de trous, puis en empruntant une piste.
Ici il fait chaud et humide, c’est encore la saison des pluies. Notre chambre est très accueillante et climatisée! Il n’y a pas d’eau courante mais nous avons de l’électricité le soir grâce à un groupe électrogène très imposant et bruyant. L’endroit est paradisiaque!
Nous avons mangé fufu, c’est à dire de la purée d’igname avec du poulet (avec les mains s’il vous plait!). L’après midi, nous avons offert aux enfants des cadeaux dont un ballon de volley. Nous avons donc joué avec eux au volley et au frisbee jusqu’à ce que « mort » s’en suive!
Le soir, les enfants de Lovisa Kopé et des villages alentours (56 enfants en tout) regardent un film projeté à l’intérieur d’une salle de classe.
Aujourd’hui, il a beaucoup plu. Cela permet aux réserves d’eau de se remplir afin d’alimenter le village. D’ailleurs, nous nous lavons et tirons la chasse d’eau à l’eau de pluie avec l’aide d’une écuelle.
Nous nous sommes un peu reposées (eh oui, c’est dimanche!), avant de commencer le travail dans de bonnes conditions dès demain.
Les enfants se sont préparés des grenouilles pour le repas de midi, et cela m’a fait penser à l’émission « fourchettes et sac à dos » que j’avais vue avant de partir, car ils opèrent de la même façon.
Nous avons eu la visite d’un médecin togolais qui est parti exercer aux États-Unis, nous avons pu discuter « un peu un peu » comme on dit ici.
Mercredi, il y aura une fête à Lovisa Kopé, car nous allons recevoir la croix rouge togolaise et monégasque afin de travailler sur de nouvelles actions. Je vais pouvoir rencontrer le chef de la croix rouge togolaise qui sera mon parrain de stage.
Les jeunes du village préparent la visite de la croix rouge monégasque de mercredi en fabriquant un « chapiteau » en bois et feuilles de palmiers.
Actions…
Emmanuelle se consacre essentiellement au soutien scolaire des enfants scolarisés à l’école de Lovisa Kopé.
Cela se passe par petits groupes de deux ou trois enfants, pour plus d’efficacité, mais parfois avec les « moyens du bord ».
« Passionnée par mon métier d’enseignante et admiratrice du projet dans lequel s’est lancée la reine Mawulolo 1er depuis de nombreuses années déjà, j’ai décidé d’aller donner de mon temps pour faire du soutien scolaire auprès des enfants de Lovisa. A mon arrivée, j’ai eu la chance qu’un container expédié depuis la France contenait des manuels scolaires qui m’ont aidé dans mon action. Chaque jour je prenais les enfants à tour de rôle suivant leur niveau scolaire à savoir CP, CE1, CM1, CM2, 5ème et terminale. Je me suis concentrée sur la lecture, l’orthographe, les tables de multiplication et l’anglais. Ces enfants ont montré un réel intérêt au travail que je leur demandais.
J’envisage sérieusement de renouveller cette action l’été prochain. Forte de ma première expérience dans la brousse et pour être encore plus efficace dès mon arrivée, je prévois de réaliser un fichier pour chaque enfant regroupant des activités dans les différents domaines à travailler. »
Pour ma part, j’ai fait l’inventaire des médicaments apportés et disponibles à la case de santé. J’ai eu l’occasion de donner une paire de lunettes à une dame âgées qui ne voyait plus grand chose. Elle m’a dit avoir retrouvé sa vue de jeune fille.
Tout au long de mon séjour, des soins en fonction des besoins allant même jusqu’à des accouchements et passage par le dispensaire d’Amoussoukopé et les hôpitaux locaux de Kpalimé ou d’Agou.
Sabrina Jaccoud / Emmanuelle Lafitte